Pas facile d’éviter le burn-out pour les hyperactifs hypersensibles

Il y a des personnes qui ne savent pas s’arrêter. Pas parce qu’elles sont inconscientes, mais parce qu’elles vivent tout à fond.

Au bout du tunnel, la lumière. -Marina Serra - Salento - Italie

Il y a des personnes qui ne savent pas s’arrêter. Pas parce qu’elles sont inconscientes, mais parce qu’elles vivent tout à fond. Parce qu’elles ressentent plus fort. Qu’elles ont mille idées à la minute. Et qu’elles veulent toutes les concrétiser.

J’en fais partie.

Pendant longtemps, j’ai cru que cette intensité était ma plus belle force. Et c’est vrai… Jusqu’au jour où elle est devenue mon pire piège.

⚡ L’énergie sans limite… jusqu’à l’épuisement

Quand on est hyperactif et hypersensible, on vit en mode “surmultiplié”. On veut faire plaisir, réussir, comprendre, aider, anticiper. On capte les émotions des autres, les signaux faibles, les tensions… et on s’adapte sans cesse.

Mais cette énergie, on la dépense souvent sans la recharger. On se dit : “je tiendrai encore un peu.” On minimise les signes : fatigue, irritabilité, troubles du sommeil, perte de plaisir… Jusqu’au jour où le corps dit stop.

Je me souviens de ce moment où tout s’est arrêté. Plus d’envie. Plus de force. Même me lever me demandait un effort.

Moi qui avais toujours foncé, je me suis retrouvé incapable d’avancer.

J’ai mis du temps à comprendre, à reconstruire. Et pourtant… 6 années plus tard, j’ai replongé.

Un deuxième burn-out, celui qui, cette fois, m’a ouvert les yeux sur l’urgence du changement à opérer. Pas un simple ajustement. Un vrai virage.

💥 Quand la sensibilité devient surcharge

L’hypersensibilité, c’est une antenne émotionnelle réglée au maximum. Un don pour comprendre les autres, créer, sentir l’ambiance d’une pièce. Mais c’est aussi un risque, quand on ne sait pas se protéger.

Avant mes burn-out, je croyais que “tout donner” était la preuve d’engagement. Je ne voyais pas que je m’oubliais totalement. Je portais les émotions des autres comme si elles m’appartenaient. Je voulais sauver, arranger, réparer… Et je me suis perdu.

Le burn-out m’a appris que l’empathie sans limites devient une forme de violence envers soi.

🌱 Apprendre à canaliser plutôt qu’à freiner

Aujourd’hui, je sais que l’hyperactivité et l’hypersensibilité ne sont pas des défauts. Ce sont des moteurs puissants, à condition de savoir les réguler.

Voici ce qui m’aide au quotidien :

• Me connaître : repérer mes signaux d’alerte (fatigue, agitation, perte de plaisir).

• Canaliser mon énergie : une seule priorité à la fois, pas dix projets en parallèle.

• Me ressourcer sans culpabilité : sport sans compétition, repos, nature, silence.

• Apprendre à dire non, même quand tout en moi veut dire oui.

C’est un apprentissage quotidien. Mais chaque fois que je choisis de ralentir, je retrouve un peu plus de liberté.

💛 Transformer l’intensité en équilibre

Prévenir le burn-out quand on est hyperactif hypersensible, ce n’est pas s’éteindre.

C’est apprendre à apprivoiser son intensité. À comprendre que notre sensibilité et notre énergie sont précieuses, mais qu’elles demandent un cadre, un rythme, un respect de soi.

Aujourd’hui, je ne cherche plus à “faire moins”. Je cherche à vivre mieux.

Et c’est là que commence, vraiment, la prévention du burn-out.exte conclusion + lien vers page du site pour créer traffic